La grande histoire de l’Homme dans l’espace

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1957-1968 : la suprématie de l’URSS dans le domaine spatial

Pendant cette période, l’URSS avait toujours un coup en avance sur les Etats-Unis. Petit condensé…
Dans un contexte de guerre froide et de menace nucléaire des deux côtés, la course à l’espace est stratégique pour l’URSS et les Etats-Unis en vue d’atteindre l’autre pays. C’est pourquoi URSS et Etats-unis récupèrent en 1945 des scientifiques allemands qui ont travaillé sur la fusée V2 pendant la 2nde guerre mondiale.

4 octobre 1957, l’URSS réussit la mise en orbite du satellite artificiel Spoutnik. La fusée qui l’a transporté aurait très bien pu contenir une charge nucléaire et atteindre les Etats-Unis, la menace est forte pour les Etats-Unis. En janvier 1958, les Etats-Unis réussissent à leur tour la mise en orbite d’un satellite.

Novembre 1957 : la chienne Laïka est envoyée dans l’espace par l’URSS. D’autres chiens suivront. Les Etats-Unis envoient ensuite des chimpanzés.

12 avril 1961 : le soviétique Youri Gagarin est le premier homme envoyé dans l’espace. Il décolle de Baïkonour et reste pendant près de deux heures en orbite à plus de 300km de la Terre. En 1962, ce sont les Etats-Unis qui envoient leur premier citoyen en orbite. En, 1963 : l’URSS envoie la première femme dans l’espace.

Les années suivantes, on assiste à la première sortie extra-véhiculaire pour le compte de l’URSS, qui réussit aussi à envoyer une sonde se poser sur la Lune et à prendre des photos de sa face cachée. Les Etats-Unis suivent.





1969-1972 : l’Homme marche sur la Lune

Pendant 10 ans, les Etats-Unis mobilisent 380 000 personnes et 200 universités sur le programme Apollo qui a pour ambition d’envoyer un citoyen américain sur la Lune. Pour précéder les américains, l’URSS développe en secret la fusée L1 pour déposer un homme sur la lune. Mais des pannes à répétition compromettent le projet.

19 juillet 1969 : la fusée américaine Saturn V décolle des Etats-Unis avec à son bord trois astronautes, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins. L’énorme fusée de 110m de haut et d’une masse de 2800 tonnes au décollage propulse les astronautes vers l’espace. Après deux jours de voyage, le module lunaire atterrit le 21 juillet sur la Lune sur la zone dite de la « Mer de la tranquilité ». Neil Armstrong est le premier à marcher sur la Lune, suivit de Buzz Aldrin. Michael Collins a pour mission de rester en orbite autour de la Lune, dans le module de commande. Grâce à leurs combinaisons préssurisées et alimentées en air comprimé, Armstrong et Aldrin passent 2h40 à l’extérieur du module lunaire. Les images feront le tour du monde.
Entre 1969 et 1972, six missions Appolo ont déposé douze hommes sur la lune. Au total, 90 km ont été parcourus par l’Homme sur la Lune, et 382kg de roche lunaire ont été ramené sur Terre pour être examinés.

Depuis 1972 et la mission Apollo 17, aucun homme n’est retourné sur la Lune. Mais l’Homme a laissé quelques traces de son passage… Trois jeep lunaires ont été abandonnées sur la Lune, ainsi que le morceau du module lunaire qui sert de plateforme de lancement pour que le module lunaire reparte.





Années 1980 : russes et américains ont des stratégies différentes

A partir de 1981, la navette spatiale américaine prend son envol avec à son bord jusqu’à 7 personnes.

1986 : l’URSS met en orbite la station MIR à une altitude de 400km. MIR a entièrement été assemblée en orbite et fait 40m de long et de large. Des russes mais aussi des européens y prendront place pendant 15 ans, faisant l’aller





Fin du 20e siècle et début du 21e siècle : place à la coopération

1995 : la guerre froide étant finie depuis des années, Russie et Etats-Unis collaborent et la navette spatiale américaine réussit son arrimage à la station russe MIR.

1998 : le premier module de la station spatiale internationale (ISS) est mis en orbite.

2001 : la station MIR est désintégrée volontairement dans l’atmosphère. Le premier « touriste spatial » Dennis Tito prend place à bord de l’ISS en avril.

500 personnes sont allé dans l’espace depuis les années 1950, dont une cinquantaine de femmes et dix français.