Parker Solar Probe a survolé pour la deuxième fois le soleil
— Actualités du 9 avril 2019 —
La sonde spatiale Parker Solar Probe se rapproche maintenant dangereusement du soleil. La sonde spatiale américaine vient d’effectuer son deuxième survol de notre étoile. Elle est passée à seulement 24 millions de kilomètres de la surface du soleil. C’est à peu près la même distance que lors de son précédent survol. Il va falloir attendre un petit peu avant que Parker Solar Probe communique les données récoltées pendant ce passage. Pour le moment, ses outils de communication sont toujours à l’abri derrière son bouclier thermique. On sait néanmoins que la sonde spatiale est en bon état.
Parker Solar Probe devrait encore faire un passage à cette altitude en septembre, avant d’abaisser son orbite grâce à un survol de la planète Vénus. Elle répétera la manoeuvre dans les années suivantes jusqu’à survoler le soleil à seulement 6 millions de kilomètres d’altitude, ce qui sera suffisant pour plonger au coeur des phénomènes qui accélèrent le vent solaire et font grimper la température de la couronne. Ces phénomènes sont encore mal compris.
Parker Solar Probe vient de démarrer son deuxième voyage autour du soleil
— Actualités du 19 février 2019 —
Parker Solar Probe fera un second passage au plus près du soleil le 4 avril 2019. Son premier survol a déjà permis de collecter plusieurs gigaoctets de données. L’équipe de la mission est rassurée de voir que la sonde spatiale et son énorme bouclier thermique se sont comportés exactement comme prévu. Tous les systèmes sont donc opérationnels pour une deuxième rencontre avec le soleil, à la même altitude que la précédente. En fin d’année 2019, Parker Solar Probe fera un survol de Vénus pour lui permettre de commencera à baisser l’altitude de ses passages auprès du soleil. La sonde spatiale devra donc résister à des températures de plus en plus extrêmes.
Parker Solar Probe devient l’objet humain le plus proche du soleil
— Actualités du 30 octobre 2018 —
Parker Solar Probe vient de battre le record d’approche du soleil, précédemment établi par Helios 2. La sonde spatiale va enchainer les passages de plus en plus rapprochés du soleil jusqu’en 2025, ce qui devrait nous permettre de mieux comprendre le soleil, sa structure et son activité.
Parker Solar Probe teste ses télescopes pendant son voyage vers le soleil
— Actualités du 25 septembre 2018 —
La sonde Parker Solar Probe de la NASA a décollé mi-août pour une mission qui le fera périodiquement frôler le soleil. Le premier survol de notre étoile aura lieu le 5 novembre. En attendant, Parker Solar Probe a déjà commencé à faire fonctionner ses instruments. C’est l’occasion pour la sonde de nous communiquer une première image. Les deux télescopes de l’instrument doivent normalement servir à étudier la couronne solaire, mais pour cette image ils se sont concentrés sur la Voie Lactée.
Les trois autres instruments de la sonde spatiale ont également réalisé des tests et tout semble fonctionner parfaitement. Parker Solar Probe semble donc bien parti pour réaliser des mesures très précises du soleil et peut-être résoudre quelques-uns de ses mystères.
Parker Solar Probe commence son voyage vers le soleil
— Actualités du 14 août 2018 —
Dimanche dernier, la sonde Parker Solar Probe prenait son envol pour une mission d’étude du soleil. Pour la première fois dans l’histoire de la NASA, la sonde porte le nom d’un scientifique encore en vie. A 91 ans, Eugene Parker a même pu se rendre au centre spatial Kennedy pour visiter les installations et assister au lancement. Eugene Parker est un pionnier dans notre compréhension du soleil. Il a émis dès 1958 l’hypothèse de l’existence de vents solaires. Cette hypothèse a été confirmée par le premier vol interplanétaire de la mission Mariner 2 en 1962. Mais il reste encore beaucoup d’aspects du soleil qu’on ne comprend pas très bien. Les progrès récents des matériaux ont cependant permis de concevoir une sonde spatiale qui va pouvoir résister à la fournaise et s’approcher au plus près du soleil.
Parker Solar Probe s’approchera 7 fois plus près du soleil que les sondes qui l’ont précédé. Cela permettra à la sonde spatiale de voler directement à travers l’atmosphère du soleil. La sonde spatiale sera exposée à d’énormes quantités de radiations et à des températures proches de 1400 degrés Celsius, ce qui est assez élevé pour cuire n’importe quel composant électronique. Parker Solar Probe pourra survivre grâce à un bouclier en fibre de carbone d’une épaisseur de presque 12 centimètres. Un passage aussi près d’un astre si massif amènera la petite sonde spatiale à des vitesses vertigineuses. Lors de son passage le plus rapproché du soleil, Parker Solar Probe survolera le soleil à près de 700000 km/h. Au cours de ces brefs passages au plus près du soleil, la sonde spatiale deviendra l’objet artificiel le plus rapide de l’histoire. Pendant les 7 ans de sa mission, Parker Solar Probe effectuera 24 passages de plus en plus rapprochés du soleil. Cela devrait permettre de résoudre quelques mystères concernant le soleil.
Le soleil est un gigantesque réacteur thermonucléaire qui fusionne chaque seconde des centaines de millions de tonnes d’hydrogène. La majorité de ces réactions s’effectuent au coeur de l’étoile. La température du soleil diminue donc lorsqu’on s’éloigne de son coeur. Elle est de 15 millions de degrés Celcius au coeur du soleil et de seulement 5000 degrés Celsius à sa surface. Mais si on s’éloigne encore un peu au niveau de la couronne solaire, les températures grimpent à nouveau à 1 million de degrés Celsius. Ce phénomène est encore mal compris. C’est aussi dans la couronne solaire que les vents solaires sont accélérées avant d’aller rebondir sur la magnétosphère terrestre ou d’aller effriter l’atmosphère de la planète Mars. Parker Solar Probe va pouvoir observer ces phénomènes en détail, et avec un peu de chance nous aider à mieux les comprendre. En comprenant mieux le fonctionnement du soleil, nous allons mieux comprendre le fonctionnement de toutes les étoiles de l’univers.
Parker Solar Probe a commencé son voyage sans problème. A la fin du mois de septembre, la sonde spatiale réalisera un premier survol de Vénus, puis quelques semaines plus tard en décembre elle commencera sa collecte de données avec un passage à proximité du soleil. Six survols supplémentaires de Vénus permettront à la sonde de baisser progressivement son orbite. Ces manoeuvres devraient durer jusqu’en 2024. Au début de la prochaine décennie, les résultats de Parker Solar Probe pourront être étudiés en parallèle de ceux de la sonde Solar Orbiter, une sonde spatiale européenne.
La sonde spatiale Parker sera lancée cet été
— Actualités du 27 mars 2018 —
Le soleil va être étudiée par la sonde spatiale Parker qui sera lancée durant l’été. La sonde spatiale va frôler le soleil à moins de 5 millions de kilomètres de distance, ce qui est plus près qu’aucune autre sonde spatiale avant. Elle sera exposée à un niveau de chaleur et de radiations énormes.
La mission de la sonde spatiale Parker est d’améliorer notre compréhension du soleil. Elle étudiera les mouvements d’énergie et de chaleur du soleil. L’objectif est de mieux comprendre les mécanismes à l’origine des vents solaires, pour éventuellement pouvoir mieux les prédire. Les infrastructures modernes qui dépendent de plus en plus des technologies satellitaires sont particulièrement exposées à ces vents solaires.
L’enjeu de la mission est à la fois scientifique et économique : la sonde spatiale Parker va traverser la couronne solaire. Elle encaissera alors des températures supérieures à 1 400 degrés Celsius. La sonde spatiale Parker est donc équipée d’un bouclier en composite carbone de presque 12 cm d’épaisseur pour survivre. Derrière le bouclier, les quatre instruments de la sonde spatiale mesureront les particules présentes, les champs électriques et magnétiques. Dans cet environnement extrême, deux télescopes prendront aussi des images rapprochées de la couronne solaire et de l’héliosphère interne.
La sonde spatiale Parker se placera sur une orbite héliocentrique fortement elliptique qui l’amènera à réaliser des passages de plus en plus rapprochés du soleil. Après une manoeuvre d’assistance gravitationnelle auprès de Vénus en septembre 2018, elle frôlera une première fois le soleil en novembre. Son orbite l’amènera toujours plus près du soleil, avec 23 passages supplémentaires d’ici l’été 2025. Pour y parvenir, Parker effectuera 7 manoeuvres d’assistance gravitationnelle autour de Vénus. La sonde spatiale va atteindre des vitesses énormes lors de ses passages auprès du soleil, jusqu’à 720 000 km/h. Ce sera l’objet humain le plus rapide de tous les temps.
L’année prochaine sera lancée la sonde spatiale Solar Orbiter de l’ESA, dont la mission est aussi de se mettre en orbite autour du soleil. L’orbiteur européen ne s’approchera pas autant du soleil que la sonde spatiale Parker mais il embarquera dix instruments afin de caractériser au mieux l’héliosphère proche du soleil. Les résultats combinés des deux sondes spatiales permettront d’améliorer notre compréhension des comportements solaire, ce qui sera utile pour les constellations de satellites et pour les activités humaines en dehors de la magnétosphère terrestre.
By NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory [Public domain], via Wikimedia Commons
Sources