Le télescope spatial TESS commence ses observations
— Actualités du 31 juillet 2018 —
TESS, le petit observatoire de la NASA, vient de commencer ses observations. En avril dernier, TESS avait été lancé par une fusée Falcon 9 de SpaceX. Après une manoeuvre d’assistance gravitationnelle autour de la Lune, l’observatoire spatial s’est placé sur une orbite elliptique autour de la Terre jamais utilisée auparavant. Il s’agit d’une orbite en résonance de 1 avec notre satellite. Elle est très stable et la NASA pense que TESS sera capable de poursuivre sa mission pendant 20 ans.
TESS remplacera petit à petit Kepler. Sa mission sera la même : découvrir des exoplanètes dans le voisinage de la Terre grâce à la méthode des transits. Pour remplir sa mission, le télescope a embarqué quatre caméras à grand champ de vision, chargées de détecter les petites baisse de luminosité signalant le transit d’une planète devant son étoile. La NASA avait communiqué que TESS démarrera ses observations deux mois après son lancement. Le petit télescope est donc plus d’un mois en retard, mais il est en excellent état, c’est le principal. Contrairement à Kepler, TESS ne va pas se concentrer sur une région en particulier. Au cours des deux ans de sa mission primaire, il devrait couvrir 85% de la voûte céleste, ce qui engendrera probablement la découverte de milliers d’exoplanètes.
Pour le moment, TESS se concentre sur une région visible depuis l’hémisphère sud. Le satellite nous communiquera ses premières données le 8 août. TESS se concentrera essentiellement sur les petites étoiles, les naines jaunes et les naines rouges. Ses caméras vont scruter un demi-million d’entre elles. Parmi celles-ci, les naines rouges les plus proches de notre système solaire seront examinées avec beaucoup d’attention. Les quatre caméras de TESS prendront des images toutes les deux secondes. Cela représente trop de données pour pouvoir tout transmettre vers la Terre. Le vaisseau spatial ne communique en effet que tous les 14 jours avec notre planète. Lorsqu’il passe au point le plus bas de son orbite, les images collectées seront donc recombinées par périodes de deux minutes chacune, avant d’être envoyées vers les stations au sol.
Bien que TESS observe presque l’entièreté de la sphère céleste, deux régions près des pôles écliptiques bénéficieront d’une attention particulière. Elles seront en effet couverte 351 jours par an, soit presque en continu. Cette configuration a été choisie car ces deux régions seront aussi les plus facilement observables par le télescope spatial James Webb. Si TESS fait des découvertes intéressantes, une collecte d’informations supplémentaires sera donc possible grâce au télescope spatial James Webb.
Le télescope TESS est dans l’espace
— Actualités du 18 avril 2018 —
Lancement de l’observatoire spatial TESS par une fusée Falcon 9. Après un retard initial de 48h, les différentes phases du vol se sont déroulées à la perfection. Il va maintenant falloir attendre quelques semaines pour que TESS démarre sa mission opérationnelle. Pour rappel le petit télescope de 350kg doit découvrir des exoplanètes proche de la terre grâce à la méthode des transits.
Malgré la modestie des dimensions et du budget de TESS on s’attend à une moisson de plusieurs milliers de nouveaux mondes et peut être parmi eux la première véritable exoterres.
Pour ça les planètes les plus prometteuses découverte par TESS pourront faire l’objet d’observations supplémentaires par des outils plus capable comme le télescope spatial James Webb.
Le lancement du télescope TESS est décalé
— Actualités du 17 avril 2018 —
Le lancement du télescope TESS de la NASA devait avoir lieu hier, mais il va falloir attendre 48 heures de plus en raison de contrôles supplémentaires sur la fusée Falcon 9 qui doit lancer le télescope. Pour pouvoir détecter des exoplanètes, le télescope TESS va être placé sur une orbite assez inhabituelle, avec une apogée à 400 000 kilomètres. SpaceX n’a jamais tiré vers cette orbite. L’entreprise américaine semble avoir besoin de ce délai pour s’assurer du bon déroulement de la mission. SpaceX procédera à un nouvel essai mercredi.
TESS part bientôt à la chasse aux exoplanètes
— Actualités du 20 février 2018 —
L’arrivée prochaine du télescope spatial James Webb ce géant ne doit pas occulter d’autres missions moins impressionnantes mais tout aussi prometteuses. C’est par exemple le cas de TESS, un observatoire spatial qui doit être lancé par la NASA au mois de mars. TESS pèse 350 kg et son coût de développement coûte 75 millions de dollars. Une mission importante lui est confiée. Comme beaucoup d’instruments d’astronomie qui entre en service ces dernières années, TESS va se concentrer sur les exoplanètes, plus particulièrement sur les exoplanètes proches du voisinage de la Terre. Pour réaliser ses observations, le télescope utilisera la méthode des transits. Il détectera les baisses de luminosité d’étoiles dûes au passage d’une planète. TESS recherchera en particulier des planètes de masse terrestre orbitant autour d’étoiles similaires à notre soleil. Il observera 500 naines jaunes et oranges, et aussi les naines rouges les plus proches de la Terre, dans un rayon de 100 années-lumière.
TESS ne pourra détecter que des planètes à courte période orbitale. Chaque étoile sera en effet observée par le télescope sur une période de 72 jours, avec un cliché toutes les 96 minutes. Comme il faut pouvoir observer au moins deux passages pour valider l’existence d’une exoplanète, seules les planètes dont la révolution dure quelques jours ou quelques dizaine de jours pourront être confirmées. Il s’agit avant tout de sélectionner des cibles d’observation pour James Webb, qui aura un temps d’observation limité à une dizaine d’années. Les observations préliminaires de TESS pourront donc assurer que l’immense miroir de James Webb sera utilisé de façon optimale. Le télescope spatial TESS sera lancé par une Falcon 9. Il s’agit de la première mission scientifique pour la fusée de SpaceX. La NASA vient de certifier la Falcon 9 pour les missions scientifiques, mais on ne sait pas encore cette première mission sera suivie par d’autres collaborations.
Mais la mise en orbite basse n’est que le début de l’aventure pour TESS car le petit télescope doit par la suite être placé sur une orbite très spécifique appelée P2. Pour cela, TESS devra réaliser une manoeuvre d’assistance gravitationnelle en survolant la lune. Son orbite finale, très stable, le ramènera au plus près de la Terre toutes les deux semaines pour qu’il puisse transmettre ses données. TESS n’est pas le seul petit observatoire pour exoplanète qui va être mis en orbite cette année. L’ESA lancera un télescope spatial qui pèsera 280 kg et qui essaiera de caractériser au mieux certaines exoplanètes déjà connues. Il essayera de déterminer la taille, la masse et si possible la composition atmosphérique de certaines exoplanètes déjà sélectionnées.
Image by NASA (http://tess.gsfc.nasa.gov/documents/TESS-Litho.pdf) [Public domain], via Wikimedia Commons
Sources