Chang’e 5 : le lanceur Longue Marche 5 retarde la mission

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— Actualités du 5 novembre 2019 —

L’agence spatiale chinoise va repousser à l’année prochaine sa mission spatiale de retour d’échantillons lunaires, appelée Chang’e 5. Attendue pour cette année, cette mission décollera finalement dans les derniers mois de 2020, à cause des lanceurs lourds chinois.

Le lanceur Longue Marche 5 continue d’être la cause de cette situation. Après un échec lors de son second vol en 2017, il devrait finalement voler en décembre 2019. La Longue Marche 5 emportera un satellite de télécommunications vers l’orbite géostationnaire. Ensuite, le lanceur lourd de la CNSA enchaînera les missions spatiales de première importance.

Cela commencera par un vol de test du nouveau vaisseau spatial habité chinois, puis aura lieu au cours de l’été une mission spatiale vers la planète Mars, avant de boucler l’année 2020 avec la première mission de retour d’échantillons lunaires depuis les années 1970. Le programme spatial chinois est donc très chargé en 2020.







Le rover de la mission lunaire Chang’e 4 découvre une étrange substance dans un cratère

— Actualités du 10 septembre 2019 —

L’agence spatiale indienne a perdu le contact avec l’atterrisseur de la mission Chandrayaan-2. La mission chinoise Chang’e 4 reste donc la seule mission actuellement en activité à la surface de la Lune. Le rover Yutu 2 a déjà parcouru plus de 280 mètres sur la face cachée de la Lune. Ces derniers jours, il a découvert une substance étrange au fond d’un cratère, une sorte de gel coloré qui pourrait être du verre fondu suite à l’impact d’une météorite.

Espérons que le rover chinois tiendra encore le coup jusqu’à l’arrivée d’un compagnon robotique, peut-être dès l’année prochaine. Au cours des prochaines années, les américains, les chinois, les européens, les russes et même les coréens travaillent sur des missions lunaires, robotisées où habitées. Il faut ajouter un certain nombre d’entreprises privées qui aimeraient parvenir à faire atterrir un vaisseau spatial sur la Lune par leurs propres moyens.

Chang’e 5 ne décollera pas en 2019

— Actualités du 20 août 2019 —

Chang’e 5, la très ambitieuse mission chinoise de retour d’échantillons lunaires, devait à l’origine décoller en 2019. Mais les déboires du lanceur lourd Longue Marche 5 laissent penser que la mission Chang’e 5 sera reportée d’au moins quelques mois.

Le rover de la mission Chang’e 4 a battu un record

— Actualités du 28 avril 2019 —

Depuis son arrivée sur le sol lunaire au début du mois de janvier, le rover Yutu 2 de la mission Chang’e 4 a parcouru un peu moins de 180 mètres. Ce n’est pas beaucoup car Yutu 2 était souvent inactif depuis 4 mois. En plus des longues nuits locales qui le privent d’énergie solaire, le rover chinois se met aussi en veille au milieu des journées lunaires. Pendant quelques jours lorsque le soleil est au zénith, il s’arrête pour éviter de surchauffer.

Yutu 2 a tout de même battu le record du rover Yutu embarqué par la mission Chang’e 3. Il s’était arrêté après avoir parcouru 114 mètres. Yutu 2 vient aussi de dépasser la durée de vie de sa mission. Il devait fonctionner trois mois mais il vient de terminer cette période sans aucun problème. Cela prouve que l’agence spatiale chinoise, la CNSA, s’améliore de plus en plus dans la conception de ses robots.

On ne peut pas encore parler des résultats scientifiques de la mission Chang’e 4 mais les premières photos envoyées par le rover et par l’atterrisseur sont prometteuses. La région où l’atterrisseur s’est posé contient un matériau issu directement du manteau lunaire. La CNSA a communiqué publiquement certaines de ces photos.

Vie et mort de l’expérience de biosphère à bord de Chang’e 4

— Actualités du 22 janvier 2019 —

Chang’e 4 continue de dérouler son programme scientifique. La semaine passée, l’expérience de biosphère de la sonde spatiale a pris fin. Elle avait commencé quelques heures après l’atterrissage dans un petit conteneur métalliques de 2,6 kg. A l’intérieur, six espèces vivantes ont tenté de survivre dans ce milieu inconnu.

Graines de patates, de mouches et levures ne pourront pas survivre à la nuit lunaire qui a démarré le 13 janvier sans chauffage ni protections thermiques. Ces explorateurs terrestre sont confrontés à des températures descendant jusqu’à -180 degrés celsius. En tout, l’expérience a pu être suivie pendant 212 heures. Elle a été comparée à un dispositif similaire sur Terre. Sans surprise, les espèces restées sur Terre s’en sont mieux sorties que celles envoyées dans le cratère Von Kármán.

Avant que la nuit lunaire mette fin à l’expérience, les chercheurs ont tout de même pu observer l’éclosion des graines de coton. C’est la première fois qu’une plante pousse sur un autre monde. Les espèces ont été choisies en raison de leur potentiel. Pour accompagner une présence humaine sur la Lune, les pommes de terre représentent une source de nourriture riche et facile à produire. La levure peut aider à réguler les niveaux de dioxyde de carbone. Les mouches jouaient le rôle des humains dans ce mini-écosystème.

Cette expérience témoigne une nouvelle fois des rudes conditions qui règnent sur la Lune. Pour espérer un jour pouvoir y vivre, il faut continuer l’exploration et les essais de ce genre. Chang’e 4 continue sa mission.

La Chine dévoile le contenu de ses prochaines missions lunaires

— Actualités du 15 janvier 2019 —

Alors que Chang’e 4 continue d’envoyer des photos et des vidéos tournées sur la Lune, la CNSA prépare déjà la suite de son programme lunaire. Chang’e 5 sera une mission très ambitieuse de retour d’échantillons lunaires. Chang’e 5 devrait décoller à la fin de l’année 2019. On sait déjà que la Chine ne souhaite pas s’arrêter là. Son objectif est d’emmener des hommes sur la Lune. Mais on n’avait encore pas beaucoup d’informations sur les prochaines étapes du programme Chang’e. Lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le 14 janvier, des responsables de la CNSA ont parlé des futures missions du programme lunaire chinois. Les missions Chang’e 6, Chang’e 7 et Chang’e 8 devraient constituer une grosse partie du programme lunaire chinois au cours de la prochaine décennie.

Chang’e 6 a été pensé comme une mission jumelle de Chang’e 5, c’est-à-dire une mission de retour d’échantillons lunaires. Elle visera le pôle sud de la Lune et pourrait décoller aux alentours de 2023. La mission Chang’e 7 ciblera aussi le pôle sud de la Lune. On n’a pas encore de détails précis sur la sonde spatiale mais on sait qu elle s’intéressera en particulier au terrain, à la composition et à l’environnement du pôle sud de la Lune.

Le pôle sud de la Lune intéresse particulièrement la CNSA car c’est cette région qui est jugée la plus adéquate pour y installer une base habitée. Certains cratères de la région ne sont jamais exposés à la lumière du soleil. L’année dernière, une analyse des données de la sonde indienne Chandrayaan-1 a montré que ces cratères abritent des réserves de glace d’eau. A l’inverse, certains des plus hauts reliefs de la région sont presque toujours exposés à la lumière du jour. C’est ce qu’on appelle des pics de lumière éternelle. C’est l’endroit idéal pour installer les panneaux solaires d’une base habitée. En plus de cela, les objectifs scientifiques sont nombreux au pôle sud de la Lune. Certains de ses cratères pourraient abriter des matériaux parmi les plus anciens du système solaire. Le pôle sud lunaire n’intéresse d’ailleurs pas que la Chine. La sonde indienne Chandrayaan-2 devrait tenter de s’y poser en avril 2019.

Le contenu de la mission Chang’e 8 est encore flou. On sait que cette mission devrait servir à tester des nouvelles technologies liées à l’exploration humaine, comme l’impression 3D de structures à partir de régolithe lunaire et l’exploitation des ressources locales. Cette mission aura aussi des objectifs scientifiques qui pourraient être définis en collaboration avec les agences spatiales européenne, russe et même américaine.

On connaît donc plus ou moins bien les objectifs des quatre prochaines missions lunaires chinoises. La Chine continue à mettre en oeuvre son plan qui gagne petit à petit en ambition. Mais pour le moment, on n’évoque toujours pas de vol habité vers la Lune. Il faudra probablement attendre quelques années supplémentaires avant d’en savoir plus à ce sujet. Au mieux, une telle mission n’aura pas lieu avant la fin de la prochaine décennie.

La mission chinoise Chang’e 4 atterrit sur la face cachée de la Lune, une première mondiale

— Acualités du 6 janvier 2019 —

Dans la nuit du 2 au 3 janvier 2019, la Chine a réussi l’exploit historique de poser une charge utile sur la face cachée de la Lune. Le rover Yutu 2 est déjà en train de faire ses premiers mètres dans le régolithe lunaire. Chang’e 4 s’est posé dans le cratère Von Kármán qui se situe dans le bassin bassin Pôle Sud-Aitken, un des cratères d’impact les plus vieux de tout le système solaire. Avec Chang’e 4, la Chine montre qu’elle est dorénavant capable de réaliser des objectifs que ni ni les américains, ni les russes, ni les européens n’ont atteint jusqu’à présent.

Aucune mission ne s’était posée de ce côté de la Lune jusqu’à présent car c’est une manoeuvre risquée. La NASA avait envisagé de le faire pour la mission Apollo 17, mais avait finalement jugé le danger trop grand pour risquer des vies humaines. Tout d’abord, assurer la communication avec le robot est un vrai défi. Pour correspondre avec la Terre, la mission chinoise dispose d’un satellite-relais placé en orbite autour du point de Lagrange L2 du système Terre-Lune. Ce satellite a été spécialement lancé pour la mission Chang’e 4. De plus, la face cachée de la lune est plus accidentée que sa face visible. Les systèmes de vol de Chang’e 4 ont donc dû être améliorés par rapport à ceux des précédentes missions lunaires chinoises. Enfin, la phase de descente a été beaucoup plus verticale que celle de Chang’e 3.

Chang’e 4 n’est pas qu’une mission de prestige national pour la Chine. L’atterrisseur et le rover de la mission ont une masse de 1,2 tonnes ce qui leur permet permet d’embarquer une assez grande charge utile scientifique. Les caméras, spectromètre, radar et détecteur de radiations vont pouvoir améliorer notre connaissance de cette région très ancienne de la Lune. L’expérience de radioastronomie embarquée par la mission promet également de montrer le potentiel de cette technique à l’abri de la pollution radio de la Terre.

La dernière mission lunaire chinoise, Chang’e 3, avait eu lieu en 2013. Il faudra beaucoup moins attendre avant le lancement de la prochaine mission. Chang’e 5, une mission encore plus ambitieuse, doit décoller cette année.

Chang’e 4 atterrira début janvier sur la face cachée de la Lune

— Actualités du 11 décembre 2018 —

L’agence spatiale chinoise (CNSA) vient de lancer avec succès la mission Chang’e 4 à destination de la Lune. Le nouvel atterrisseur et son rover doivent s’insérer en orbite lunaire aujourd’hui. Ils tenteront ensuite de se poser sur la face cachée de la Lune, ce qui sera une première mondiale. Cette tentative d’alunissage devrait avoir lieu au début du mois de janvier 2019.

Chang’e 4 est une version améliorée de Chang’e 3, qui est la première sonde chinoise à s’être posée sur la Lune. L’atterrisseur et le rover embarquent de nombreuses expériences scientifiques. Ils permettront d’étudier les niveaux de rayonnement, les intéractions entre le vent solaire et la surface lunaire, ou de faire de la radioastronomie à l’abri des signaux parasites terrestres. Un radar pénétrant permettra d’étudier les couches géologiques et leurs compositions sous la surface.

D’une certaine façon chambre 4 est aussi une mission habitée car un petit contener embarque des graines de pommes de terre, des plantes et des oeufs de vers à soie. L’objectif est d’étudier la façon dont la faible gravité et les radiations impactent les formes de vie.

Le programme d’exploration lunaire chinois s’ouvre aux collaborations étrangères

— Actualités du 2 octobre 2018 —

La Chine se prépare à envoyer la mission Cheng’e 4 vers le pôle sud de la Lune, en décembre. La NASA ne s’intéresse à nouveau à la Lune que depuis l’entrée en fonction de Donald Trump, mais cela fait bien plus longtemps que la Chine a cet objectif. Cette ambition devrait culminer avec l’entrée en service du lanceur Long March 9 et la possibilité d’envoyer des vols habités à la fin de la prochaine décennie. Pour le moment, la Chine suit son programme spatial de façon un peu isolée mais cela ne veut pas dire que le pays n’est pas ouvert à la collaboration.

Au cours d’une conférence de l’IAC, un responsable de l’agence spatiale chinoise (CNSA) a annoncé que 10 kg de la mission lunaire Chang’e 6 seront réservés à des collaborations internationales. De plus, le satellite de relais de télécommunications lunaires que le pays vient de mettre en orbite pourra être utilisé par d’autres pays.

Une nouvelle mission Chang’e pour explorer le pôle Sud de la Lune

— Actualités du 12 juin 2018 —

Depuis plus de dix ans, la Chine mène un programme d’exploration de la Lune, appelé Chang’e. Pour le moment, ce programme n’a connu aucun échec et a permis de placer deux orbiteurs, un atterrisseur et un rover à la surface de la Lune. Le programme Chang’e va se poursuivre en fin d’année avec la mission Chang’e 4 qui devrait déposer un atterrisseur et un nouveau rover dans le cratère Von Kármán situé sur la face cachée de la Lune. Dès l’année prochaine, la Chine tentera le premier retour d’échantillons lunaires depuis plus de 40 ans avec la mission Chang’e 5. Cette suite de missions constituée d’orbiteurs, d’atterrisseurs puis de retours d’échantillons a été planifiée depuis le début des années 2000. L’agence spatiale chinoise est capable d’exécuter un plan à long terme, étalé sur près de 15 ans.

Dans un futur plus lointain, la Chine a l’ambition d’emmener ses taïkonautes sur la Lune grâce à sa fusée géante Longue Marche 9, dont le développement devrait arriver à terme aux alentours de 2030. Autrement dit, pour les chinois il pourrait s’écouler plus d’une décennie entre la dernière mission robotique et la première mission humaine vers la Lune. C’est pourquoi la Chine réfléchit à ajouter des nouvelles missions à son programme Chang’e pour les années 2020. Il s’agirait d’explorer le pôle sud de la Lune, et la Chine aimerait le faire en collaboration avec l’Europe.

La Chine étant dorénavant assez familière avec les missions lunaires, ce serait aussi l’occasion de mener des projets plus ambitieux. Lors d’une conférence donnée aux Etats-Unis d’Amérique en Mars, des responsables chinois ont donné un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler la deuxième phase de leur programme lunaire. Elle est en préparation depuis trois ans et les discussions avec l’agence spatiale européenne sont déjà en cours. Son principal objectif serait d’établir une station lunaire robotisée sur le pôle sud de la Lune. La station lunaire serait utilisée pour faire de la recherche mais aussi pour préparer l’arrivée de l’homme.

Le pôle sud de la Lune pourrait abriter de la glace d’eau dans des cratères qui ne sont jamais exposés au soleil. Cette ressource rendrait tout projet d’installation de l’homme beaucoup plus simple. Une partie de la mission consisterait donc à s’en assurer à l’aide d’un rover. Les robots présents sur la station lunaire pourrait faire une démonstration d’impression 3D avec du régolithe lunaire, ce qui pourrait être une solution pour construire une partie des infrastructures nécessaires à la présence humaine avec des matériaux locaux. Dans le même esprit, des expériences d’extraction de gaz à partir du régolithe lunaire seraint menées. L’Europe aurait l’opportunité de donner un peu de consistance à son projet de base spatiale appelé Moon Village.

Même s’il ne s’agit pour le moment que de robots, une première collaboration avec la Chine permettrait à l’Europe de construire un lien de confiance et les protocoles nécessaires pour envisager de voir plus grand. Cette collaboration pourrait devenir une réalité très rapidement car l’agence spatiale européenne a proposé son aide dans l’analyse des échantillons de la mission Chang’e 5. La suite du programme Chang’e dépend d’ailleurs du succès de la mission Chang’e 5. Le programme de station lunaire sera envisagé à condition que la mission de retour d’échantillons se passe bien.

La mission Chang’e emportera des pommes de terre et des vers à soie sur la Lune

— Actualités du 9 janvier 2018 —

La Lune est devenue en 2017 le centre de toutes les attentions quand l’administration Trump a décidé d’en faire une priorité du programme spatial américain. Mais il n’y a pas qu’aux Etats-Unis d’Amérique que la Lune est d’actualité. Depuis quelques années, la Chine aussi est très investie dans l’exploration lunaire. Pékin espère même un jour lancer des missions habitées sur la Lune. Avant d’y arriver, il faut s’entrainer avec des missions robotisées. La Chine a beaucoup travaillé de ce côté-là avec les missions Chang’e. Le programme chinois d’exploration lunaire Chang’e a déjà envoyé deux orbiteurs et un rover vers la Lune. Ces missions ont toutes été des succès. A partir de juin 2018, une quatrième mission enverra un autre rover à destination de la face cachée de la Lune. Il sera accompagné d’un orbiteur qui viendra se placer au point de Lagrange L2 du système Terre-Lune. Chang’e devrait donc devenir la mission lunaire chinoise la plus ambitieuse à ce jour.

En plus des instruments scientifiques qui lui permettront d’étudier la surface de la Lune, le rover embarquera un petit cylindre aluminium contenant des graines et des insectes. Plus précisément, le conteneur embarquera des pommes de terre, des graines de la plante Arabidopsis, et des oeufs de vers à soie. Le but de l’expérience est de mettre en place un écosystème simple à la surface de la Lune. Les graines et les pommes de terre émettront de l’oxygène par photosynthèse, tandis que les vers à soie produiront du dioxyde de carbone. Les différents habitants du cylindre devraient donc être capables de s’entretenir les uns les autres pendant un certain temps. Ce sera également l’occasion d’observer le comportement de ces espèces dans un milieu où la gravité est faible. De nombreuses expériences sur des êtres vivants ont déjà été menées en microgravité dans les stations spatiales, mais la Lune avec sa gravité égale à 16 % de celle de la Terre représente un nouvel environnement.

Le rover devra parcourir une région de la Lune qui n’a encore reçu la visite d’aucun objet humain. C’est le bassin Pole Sud-Aïtken, qui est le plus grand bassin d’impact présents sur la Lune. C’est également l’un des plus grands bassins du système solaire. Il est le résultat d’un impact cataclysmique sur la surface de la Lune. Il mesure 2500 km de diamètre et 13 kilomètres de profondeur. Il est tellement immense qu’on ne parle plus de cratère d’impact, mais de bassin d’impact. Il a par ailleurs un intérêt particulier pour la communauté scientifique. La sonde spatiale indienne Chandrayaan-1, puis le Lunar Reconnaissance Orbiter de la NASA ont confirmé que cette région pourrait abriter de vastes quantités d’eau glacée, à tel point que le bassin d’impact Pole Sud-Aïtken est considéré comme un des meilleurs emplacements possibles pour une base lunaire. Le fait que les chinois ont choisi cette région pour mener leur programme d’exploration est logique car le pôle sud lunaire est un endroit où se produisent des pics de lumière éternelle. Ce sont des points géographiques où la lumière du soleil brille presque en continue. Cela représente un grand intérêt pour la colonisation. En y installant des panneaux solaires, on assure un approvisionnement en énergie stable et durable pour un base lunaire. Chang’e décollera cette année en deux parties. D’abord le satellite relais en juin, puis l’atterrisseur emportant le rover à la fin de l’année.

Image by China National Space Administration

Sources

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