Tout savoir sur la planète Mercure et actualités

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Mercure abriterait plus d’eau que prévu

— Actualités du 26 septembre 2017 —

Quand on pense à Mercure, la planète la plus proche du soleil, on imagine un enfer sec et désolé. La surprise a donc été grande quand, en 2012, la sonde Messenger a détecté de la glace d’eau au pôle de la Mercure. On estime actuellement que Mercure pourrait contenir entre 100 et 1000 milliards de tonnes d’eau piégées sous forme de glace dans des cratères à ses pôles. Une nouvelle étude d’une équipe de l’université Brown aux Etats-Unis d’Amérique indique que la glace d’eau serait en fait encore plus présente que prévu. Elle se trouverait dans trois grands cratères de plus, et dans d’autres cratère plus petits dans la région du pôle nord de Mercure.

En raison de sa rotation très lente et de l’absence d’atmosphère, les températures peuvent fortement varier à la surface de Mercure. Le fond des cratères n’est jamais exposé au soleil et leur température peut descendre jusqu’à moins 180 degrés Celcius. Les surfaces les plus chaudes atteignent plus de 450 degrés Celsius. D’une manière plus générale, le système solaire contient plus d’eau qu’on ne l’avait imaginé. Cela pose aussi la question de l’origine de l’eau dans le système solaire. L’eau semble avoir été distribuée de manière assez homogène.

La sonde spatiale Messenger, qui est à l’origine de ces observations, est seulement le deuxième objet humain à s’intéresser à Mercure. La sonde spatiale Mariner 10 avait déjà survolé la planète trois fois au milieu des années 1970. Mais messenger est la première sonde spatiale à s’être mis en orbite autour de Mercure. Atteindre l’orbite de Mercure solaire est un véritable exploit. Il a fallu 7 ans et 6 phases d’assistance gravitationnelle auprès des planètes internes du système solaire pour que la sonde spatiale puisse se placer en orbite de Mercure. Messenger a pu cartographier Mercure à plus de 99%, révélant une géographie plus riche que l’on imaginait. Mercure possède aussi un champ magnétique un peu particulier car il est asymétrique, c’est-à-dire que le noyau de métal fondu de la planète serait plus proche de son pôle nord que de son pôle sud. Une partie du pôle sud de la planète serait complètement exposé aux vents solaires.

Pour en apprendre plus sur la planète Mercure, il faut attendre la mission euro-japonaise BepiColombo qui sera lancée l’année prochaine. Elle arrivera en 2025 en orbite de Mercure. La mission comportera deux satellites qui permettront d’étudier la planète avec deux orbites différentes.







Mercure : l’essentiel

Mercure est une petite boule de roches et de métaux qui a été observée pour la première fois il ya au moins 3000 ans. Mais c’est Nicolas Copernic qui a compris le premier qu’il s’agit d’une planète en 1543. Mercure est constellée de cratères, davantage que tout autre corps du système solaire. Très proche du soleil, son orbite ne peut pas être parfaitement décrite par la gravité newtonienne. C’est en partie pour résoudre ce problème qu’Albert Einstein a mis au point la relativité générale. Bien que Mercure soit la planète la plus proche du soleil, ce n’est pas la plus chaude, c’est Vénus.

Image by NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Carnegie Institution of Washington. Edited version of Image:Mercury in color – Prockter07.jpg by Papa Lima Whiskey. (NASA/JPL) [Public domain], via Wikimedia Commons

Sources

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